Une partie de l’électorat actuel dit vouloir en finir avec l’hégémonie des « grands » partis de gouvernement que sont le PS et l’UMP. Certains sont attirés par la nouveauté que représenterait le Front national.  Peut-être ignorent-ils cependant que le FN et ses satellites d’extrême droite ont gouverné et gouvernent même encore certaines municipalités. Marignane (Daniel Simonpieri¹, 1995-2008), Toulon (Jean-Marie Le Chevallier², 1995-2001), Vitrolles (Catherine Mégret³, 1997-2002), Orange (Jacques Bompard4, 1995-aujourd’hui) ou encore Bollène (Marie-Claude Bompard5, 2008-aujourd’hui), les exemples ne manquent pas. A l’heure où sondages et médias nous promettent un score historique pour l’extrême droite lors des scrutins à venir, un bilan des années FN dans ces communes s’impose. Car le moins que l’on puisse dire, est que le résultat est tout sauf glorieux. Gestion désastreuse des finances publiques, politique antisociale, vie culturelle réduite à néant, mesures discriminatoires et multiplication des condamnations judiciaires, les mandats d’élus Front national ou apparentés représentent des heures sombres pour ces municipalités.
 Jean-Marie Le Pen entouré, de gauche à droite, par Jean-Marie Le Chevallier (Toulon), Jacques Bompard (Orange) et Daniel Simonpieri (Marignane).
Une gestion désastreuse des finances publiques
   Lorsqu’il s’agit de taper sur les immigrés, le Front national est le premier à prétendre se soucier des finances publiques. Cependant, lorsque l’on se penche sur les municipalités qu’il a eu à gérer, on se rend rapidement compte que cela n’est qu’un leurre.
En effet dans ces villes, en dépit du sens commun et des valeurs républicaines, l’intérêt général a sans arrêt été piétiné et l’argent public dilapidé. A des fins partisanes par exemple, comme à Vitrolles, où entre 2000 et 2001 une partie des impôts des administrés, pas moins de 75 000 euros, a servi à financer l’envoi de courriers à l’ensemble des maires de France, dans l’unique but de promouvoir la candidature à l’élection présidentielle de Bruno Mégret, époux de la première magistrate.
C’est aussi à des fins privées que l’argent public est parfois parti en fumée. A Vitrolles une nouvelle fois, la Chambre régionale des comptes (CRC) a pointé du doigt en 2002 l’utilisation des frais de représentation (50 000 euros) de Catherine Mégret. Une partie d’entre eux auraient notamment servi à financer des repas en dehors du cadre professionnel. A Orange, la situation fut sensiblement la même. Là -aussi, en 2011, la CRC a dénoncé l’utilisation de l’argent public par le maire Jacques Bompard. En effet, entre 2001 et 2011, il se serait offert sur le dos du contribuable, des billets de trains, des nuits d’hôtels, des cigares, des soins en spa, de la literie…
L’incompétence ou encore la démesure sont aussi parfois à l’origine de gaspillages conséquents. A Toulon, Cendrine Le Chevallier, épouse du maire et adjointe à la jeunesse, crée en 1997 l’association de loisirs Jeunesse toulonaise6. Financée à 100% par la ville, elle va absorber à elle seule plus de 70% du budget destiné à la politique de la jeunesse. Cependant la gestion désastreuse de cette structure (projet faramineux…) va conduire à sa liquidation judiciaire en 1999. Refusant de payer sa dette, la ville de Toulon devra finalement s’acquitter avec l’argent du contribuable de plus de deux millions d’euros.
Cette affaire révélera aussi l’attribution d’emplois fictifs au sein de l’association. Jean-Marie Chevallier sera à ce sujet condamné par la justice en 2001 à 8 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et complicité d’abus de confiance. Il devra par ailleurs rembourser avec sa femme le montant des salaires versés dans le cadre des emplois fictifs (ceux-ci s’élevant à 44 000 euros).
A Vitrolles enfin, la CRC dénoncera en 2002 l’incompétence de certains services municipaux. Un manque de professionnalisme qui sera à l’origine de dépenses supplémentaires pour la ville afin de faire intervenir des « consultants extérieurs pour remplir des missions habituellement assurées par les services municipaux ».
Pour conclure sur ce sujet, il est important de noter qu’à Toulon (surendettement équivalent au budget municipal), Marignane (près de 44 millions d’euros de dettes) ou encore Vitrolles, le passage du Front national débouchera à chaque fois sur un endettement record.
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Un arsenal de mesures antisociales
   A en croire Marine Le Pen, les préoccupations sociales auraient depuis toujours été des priorités pour le FN. Cependant, lorsque l’on prend un peu de hauteur par rapport aux discours et que l’on se concentre sur les actes, la fibre sociale du Front national parait peu évidente.
En effet, de Toulon à Marignane, en passant par Orange, Bollène ou Vitrolles, l’arrivée de l’extrême droite s’est toujours soldée par une chute, voir même parfois par une disparition totale, des subventions aux associations à caractère social (Aides, Secours populaire, Restos du cÅ“ur, Fédération des Å“uvres laïques…). La plupart du temps, les municipalités cherchent sournoisement à atteindre les populations immigrés les plus démunis. Cependant, ces coupes budgétaires sont un drame pour l’ensemble du tissu social.
Au-delà des associations, ce sont les centres sociaux qui sont constamment victimes des politiques menées par les communes frontistes. Ne recevant plus de subventions certains doivent mettre la clé sous la porte. D’autres ne survivent que grâce aux aides de l’Etat. A Vitrolles, la baisse des dépenses dans le domaine social s’est accompagnée de nombreux licenciements chez les intervenants sociaux (éducateurs…). Ce secteur sera d’ailleurs l’un des premiers visés par les suppressions de postes de fonctionnaires non titulaires (pas moins de 150 salariés de la mairie disparaissent en quelques mois suite à l’arrivée de Catherine Megret).
La situation est d’autant plus compliquée dans les quartiers populaires, que ceux-ci sont laissés à l’abandon par les pouvoirs publics. En effet, les élus frontistes concentrent la totalité de leurs efforts sur les parties visibles de leurs villes (centres, lieux touristiques…) et comptent sur l’état de délabrement des quartiers périphériques pour faire fuir les populations immigrés qui y vivent en grande majorité. L’été à Orange, Jacques Bompard va même jusqu’à supprimer certaines lignes de bus, reliant les cités de la périphérie au centre-ville7. Pour Anne-Marie Hautant (Parti Occitan), conseillère municipale d’Orange et vice-présidente de la région PACA ces mesures s’apparentent à une véritable « politique d’apartheid ».
A Marignane, Daniel Simonpieri a quant à lui décidé en 1996 de restreindre l’accès aux cantines scolaires aux seuls enfants dont les deux parents ont un emploi8. Une mesure discriminatoire et antisocial qui stigmatise et s’attaque clairement aux chômeurs pourtant déjà plongés dans le désarroi social.
Ces différents exemples mettent en exergue l’absence totale de politique sociale dans les municipalités frontistes. Pire, c’est un véritable arsenal de mesures antisociales qui est adopté. Fin des subventions aux associations et aux centres sociaux, suppression de postes dans le secteur social, abandon des populations les plus démunies… Face à la réalité des actes, les « beaux » discours de Marine Le Pen n’ont plus aucun sens.
Une vie culturelle réduite à néant
   Une chose est sure, les élus frontistes partagent tous la même détestation de la culture. Gilbert Lagier, adjoint de Jacques Bompard en charge des affaires culturelles déclarait par exemple en 1995, « à Orange, c’est le 123e dossier, on s’en occupera après avoir réglé le 122e ».
Comme dans le secteur social, ce sont les associations qui sont les premières victimes de l’arrivée de l’extrême droite à la tête des municipalités. A Toulon, Jean-Marie Le Chevallier va les mettre au pas. Celles qui refuseront de se soumettre au bon vouloir de l’élu frontiste seront purement et simplement dissoutes. Ce sera notamment le cas de l’association Chateuvallon Théâtre national de la danse et de l’image (TNDI), qui proposait à l’époque des spectacles de théâtre, de musique, de danse et organisait des festivals.
Pour son opposition au pouvoir municipal en place ou encore pour ses choix de programmation (invitation du groupe NTM au festival de la banlieue de Toulon9…), le directeur, Gérard Paquet, sera licencié avant que son association ne soit dissoute quelques temps après.
En 1997 à Vitrolles, la directrice du cinéma municipal, Régine Juin, sera elle aussi mise à la porte. En effet, malgré les demandes de la municipalité, elle avait refusé de déprogrammer une série de 10 courts métrages consacrés à la question du sida chez les homosexuelles. Les Lumières, seul cinéma de la ville, sera quant à lui fermé et ne rouvrira qu’en 2004.
Dans cette même commune, le Sous-Marin, association gérant un café-concert du centre-ville et mettant en place des actions à caractère culturel et social, va lui aussi devenir la cible de Catherine Mégret. Accueillant des groupes engagés, comme Noir Désir ou Massilia Sound System, et ayant des prises de position anti-FN, le Sous-Marin va voir partir en fumée ses subventions municipales (20% de son budget). Pire, à peine quelques mois après l’élection de l’élue FN, l’entrée et les fenêtres du café seront murées.
De véritables politiques d’épuration culturelles vont par ailleurs voir le jour avec notamment la censure d’ouvrages et d’artistes.  Dans certaines bibliothèques municipales une partie des publications va tout simplement disparaître. A Marignane par exemple, les abonnements à Libération ou encore à La Marseillaise vont être supprimés. C’est cependant à Orange que les changements vont être les plus extrêmes.
Là -bas, des ouvrages traitant du racisme, du rap10, de la Seconde guerre mondiale ou encore des contes africains vont subitement s’éclipser des rayons. A l’inverse, le doyen de l’Inspection générale des bibliothèques va rapporter que des dizaines ouvrages d’auteurs d’extrême droite (Jean Mabire, Henry Coston…), clairement antisémites et nostalgiques de l’Allemagne nazi, vont faire leur apparition.
A Toulon, c’est à la fête du livre qui ouvrira ses stands à la littérature d’extrême droite, avant que le maire Jean-Marie Le Chevallier ne décide de ne plus organiser cet événement. On pourrait multiplier les exemples. Cependant l’échantillon ici présenté suffit à rendre compte des base de la  « politique culturelle » mise en place localement par le Front national. Baisse des subventions, licenciement, censure, épuration… Le constat est terrifiant.
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Mesures discriminatoires et détestation de tout ce qui ne vient pas de l’extrême droite
   Le FN se défend de vouloir mettre en place des mesures discriminatoires. Cependant son bilan local vient une fois de plus contredire ses beaux discours. Politique de préférence nationale, discrimination à l’embauche, rejet de tout ce qui ne porte pas la marque de l’extrême droite , dans ses municipalités le Front national a multiplié les mesures antirépublicaines.
« Assurer dans le cadre légal la priorité aux Français pour les emplois municipaux, les aides sociales et l’attribution de logements » voilà ce que proposait par exemple Catherine Mégret11 dans l’un de ses tracts de campagne en 2001. La préférence nationale sera en effet la base de sa politique municipale à Vitrolles, avec des propositions qui ressemblent sensiblement à ce que suggère aujourd’hui Marine Le Pen. Ainsi en 1998, la municipalité frontiste va créer une allocation de naissance de 5000 francs, uniquement versée aux familles dont au moins l’un des deux parents est français ou ressortissant de l’Union européenne. Catherine Mégret sera cependant condamné en 2000 à 3 mois de prison avec sursis, 100 000 francs d’amende et deux ans d’inégibilité pour avoir mis en place cette mesure discriminatoire.
A Marignane, c’est la suppression des plats de substitution sans porcs dans les cantines scolaires qui va être décidée par Daniel Simonpieri en 1996. Son objectif, faire en sorte que les élèves musulmans ne restent pas déjeuner dans leur établissement. Cependant, la justice sera la aussi saisie et le tribunal administratif annulera cette décision en 2004.
Si le Front national discrimine les habitants en fonction de leur origine ou de leur religion, il le fait aussi en fonction de leur orientation politique12. En effet en 1998, Cendrine Le Chevallier, épouse du maire de Toulon et adjointe à la jeunesse, demande au directeur de l’association Jeunesse toulonnaise de faire occuper les principaux postes de l’organisation « soit par des employés sympathisants du Front national, soit par des éléments totalement neutres ». Elle sera condamnée à un mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende par le TGI de Toulon pour discrimination à l’embauche.
On retrouvera dans la véritable épuration des noms des espaces publics effectuée par Catherine Mégret à Vitrolles, cette détestation de tout ce qui n’appartient pas à la culture politique de l’extrême droite. Les noms de François Mitterrand, de Salvador Allende, de Nelson Mandela ou encore Dulcie September (militante anti-apartheid) vont en effet disparaître des avenues, place ou square de la ville pour être remplacés par ceux de Marguerite de Provence ou encore de Mère Téresa.
A Bollène, Marie-Claude Bompard entretient toujours ce climat. L’an dernier elle se faisait remarquer en interdisant que soit entonné le chant des partisans, hymne de la résistance française, lors des cérémonies commémoratives de l’Appel du 18 juin.
    Marignane, Toulon, Vitrolles, Orange ou encore Bollène, le bilan local du Front national et de ses satellites est affligeant. Un simple coup d’œil suffit à comprendre pourquoi on parle d’années noires lorsque l’on évoque la gestion municipale de l’extrême droite dans ces communes. Malheureusement, ce bilan est aujourd’hui passé sous silence. Pourtant, à moins d’un an des municipales il apparaît nécessaire de le présenter aux français.
¹ Elu sous l’étiquette FN en 1995 puis MNR (Bruno Mégret) en 2001.
² Elu sous l’étiquette FN en 1995. Il quitte le parti en 1999.
³ Elue sous l’étiquette FN en 1997 suite à l’inégibilité de son mari Bruno Mégret (numéro 2 du FN). Elle rejoint le MNR en 1999.
4 Elu sous l’étiquetteFN dont il est l’un des membres fondateurs, il rejoint le MPF de Philippe de Villiers en 2005 avant de fonder la Ligue du sud (parti d’extrême droite proche du Bloc identitaire) en 2010. Bien qu’il souhaite se démarquer du Front national, ce parti régionaliste lui reste fortement lié. Le député suppléant de Marion Maréchal-Le Pen est par exemple son vice-président.
5 Femme de Jacques Bompard, membre du FN de 1972 à 2005, elle est élue sous l’étiquette MPF en 2008 avant de rejoindre la Ligue du sud.
6 A travers cette association la municipalité cherchait à détruire toutes les autres structures d’encadrement de l’enfance et de la jeunesse afin d’avoir les mains libres pour instaurer la préférence nationale dans les centres de loisirs municipaux.
7  Il cherche ainsi à éviter que les jeunes des quartiers périphériques viennent se mélanger aux touristes dans le centre.
8  Jugée discriminatoire, cette mesure serasuspendue par le tribunal administratif.
9  Sous la pression de la mairie et de la préfecture, Gérard Paquet sera contraint d’annuler la venue du groupe de rap.
10  Début 2012, Jacques Bompard a refusé la tenue d’un concert d’IAM au motif que sa ville ne programme pas de concert de rap.
11  Elle sera condamné en 2001 à cinq ans d’inégiblité pour cela avant que la cour d’appel annule cette décision jugeant que les faits étaient prescrits.
12  Si la discrimination est partie intégrante des municipalités Front national ou apparentés, le népotisme (fait de favoriser un proche) l’est tout autant. Ainsi, à Toulon, Cendrine Le Chevallier, épouse du maire, obtient le poste d’ adjointe à la jeunesse, à Orange, le neveu de Jacques Bompard devient président de l’office du tourisme…
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ENCULESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
Et oui, la vérité ça fait mal !
et oui un gros mot ça soulage et puis il y a aussi cette video http://www.dailymotion.com/video/xib3hy_dominique-martin-front-national_news
si certains y croient encore a l' »honnèteté du FN ILS VONT COMPRENDRE
La voila la preuve que le FN se moque de vous pauvres électeurs !!!!
pas etonnant de leur part
Ça fait du bien !
Ici à Bollene, Bompard a fait perdre 6 ans aux Bollénois et beaucoup d’argent !
Un parking remplaçant un parking annoncé à 900 000 euros finalement payé 3,6 M€ sans aucune aide ni subvention et en plus un emprunt d’un million d’euros à 5% sur 15 ans !
Un terrain de 35000 m2 acheté 440 000 euros en 2010 qui est toujours en jachère.
Fermeture de structures accueillant la Jeunesse, suppression de l’Aide Communale aux Étudiants inscrits dans le supérieur.
Fermeture d’une plateforme de formation qui formait 400 jeunes par an en vue d’obtenir un CDI.
Et dernièrement titularisation de 3 proches du maire dans la fonction publique…
Je m’arrête là car je n’ai plus le temps.
Cordialement,
Je n’accepte pas qu’un lien menant à un site d’extrême droite soit publié sur mon blog. Je vous demande donc @Antoine de republier votre commentaire sans ce lien !
Avec grand plaisir Monsieur : http://www.scribd.com/doc/150335287/conseil-municipal-Bollene-1983-pdf
« l’implantation de divers chantiers, notamment, le complexe du Tricastin ont provoqué la venue d’un nombre très important de travailleurs, et de nationalités diverses.
La coexistence de ces communautés dont les habitudes, les traditions, la culture sont différentes posent de graves problèmes, au niveau de l’intégration et plus particulièrement en ce qui concerne le maintien de l’ordre, de la sûreté et de la Sécurité Publique, dans certains secteurs où le brassage de population s’avère plus difficile ». Délibération du Conseil muncipal socialo-communiste en 1983.
Des mots que même les maires de Bollène et d’Orange n’oseraient mettre dans une délibération de 2003!
Souffrez cependant que je vous dise qu’il est toujours piquant que ceux qui dénoncent le caractère anti-démocratique de certains soient les premiers censeurs…
Bien respectueusement cependant.
Vous êtes sur mon blog, vous vous en tenez à mes règles ou vous partez ! Quant à votre conseil municipal de 1983, je ne vois en quoi il me concerne ! Je ne me sens en rien responsable de ce qui a pu y être dit… S’appuyer sur des propos qui ont 30 ans pour justifier l’injustifiable est par ailleurs assez petit. Sachez enfin que les turpitudes des uns ne valent pas absolution des erreurs des autres !
« La lala devinez qui est la? c’est monsieur Martin !!!! bien démago … »
VIVE LE FN !! Les autres, c’est que du mensonge. Pour finir, ton blog est pourrie. Consacre toi à autre chose, genre : peinture, pâte à modeler, dessin ou découpage par exemple, tchao l’artiste !
Oh! un troll frontiste! Il semblerait que certains face aux faits ne soient pas encore prêts à faire preuve d’intelligence. Il est vrai que le dénigrement vaut mille fois des arguments structurés et clairs. Et écrire en Maj ne rendra pas ce « Vive le fn » juste et crédible pour un sous, bien au contraire.
Merci de me donner à ce point raison !
Les commentaires hasardeux et inutiles auxquels se livrent les partisans d’extrême-droite ici présent assument pleinement leur totale absence d’arguments. Prétendument fondé sur la préférence nationale, le droit de priorité aux petites gens sans histoire, le parti tente de diluer sous de belles paroles le terrible refrain totalitaire des années 30, qui n’est au mieux, qu’une résonance, dans un pays meurtri par la crise. Mais les municipales, puisqu’il s’agit du prochain enjeu électoral du FN, est un moyen, concret, de mesurer l’impact des promesses de Marine Le Pen. Aussi aura-t-on le temps de réfléchir aux prochaines échéances nationales, en 2017.
Personnellement pour avoir été à Orange je trouve la ville très bien gérée! Et tout le monde ne peut pas être parfait, si l’on devait faire la liste des conneries des maires de gauche, j’aurais vite de l’artrose aux doigts en tapant sur le clavier! Facile de critiquer la gestion des quelques maires fn quand on ne dit pas ce que font les milliers de maires de gauche….
« Tout le monde ne peut pas être parfait ». C’est tout ce que vous trouvez à redire après avoir lu (vous l’avez bien lu ?) cet article ?
Et les billets de trains, nuits d’hôtels, cigares, soins en spa, literie…payés sur le dos du contribuable par ce voleur de Bompard c’est normal ça ?
Ah ouais ! Le bilan des maires FN est si catastrophique qu’ils ont été quasi-systématiquement réélus. Ou alors, le maire ou les adjoints sont élus députés ou conseillers généraux.
Et Jacques Bompard, ça va faire 19 ans qu’il est maire. Et depuis l’année dernière, il est député.
Et pourquoi vous ne parlez pas de tous les maires FN ? Pourquoi il manque Saint Gilles et Chauffailles (notamment) ?
Le pire, c’est que c’est la racaille gauchiste qui se permet de donner des leçons !
S’il suffisait d’être élu ou réélu pour mener une politique satisfaisante, la France serait certainement le pays le mieux géré au monde tant nous possédons de cumulards ! Votre argumentation est faible à ce point ?
Ben pour le coup, les électeurs sont lucides lorsqu’ils dégagent les communistes et socialistes du pouvoir (2002) et lorsqu’ils font pareil avec l’UMP (2012).
Il est évident que lorsqu’un maire FN est élu avec 35% des voix, puis qu’il est réélu avec 60% 6 ans plus tard, ça signifie bien que sa politique répondait aux attentes de la population.
En gros, les électeurs ont toujours tort, sauf quand ils votent pour vous c’est ça ?
Non, monsieur.
Prenons les rouges, par exemple.
Je ne voterai jamais pour eux car ils ne répondent pas à mes aspirations et je les trouve anachroniques.
Mais je reconnais que des maires et députés communistes sont réélus sans interruption depuis des décennies. Ils répondent donc bien aux attentes de leurs électeurs, ils mènent la politique que leurs électeurs attendent d’eux.
Vous piger ce que moi dire ?
Votre haine, à vous militant d’extrême droite, semble visiblement vous aveugler et obstruer votre esprit comme votre réflexion, car vous dites que « les électeurs sont lucides lorsqu’ils dégagent les communistes » mais admettez ensuite « Ils répondent bien aux attentes de leurs électeurs, ils mènent la politique que leurs électeurs attendent d’eux »…
Non, dans le premier cas, je parlais de 2002 : les rouges et roses dégagés de la direction du pays.
Ce gouvernement rouge-rose avait un lourd passif. Il avait notamment été champion des privatisations de services publics.
Dans le deuxième cas, je parlais des MAIRES communistes qui sont appréciés localement et qui mènent une politique qui répond aux attentes de leurs électeurs.
Ces maires communistes n’ont pas une politique qui répond à MES attentes mais à partir du moment où c’est ce que souhaitent les électeurs concernés, je ne peux pas dire que ces maires sont mauvais.
Quand il s’agit d’élections municipales, le meilleur critère est la confiance des électeurs aux maires en place. Peu importe leur étiquette politique.
Voici comment une fois élu les « frontistes » se maintiennent au pouvoir:
L’exclusion de cette élue a été votée y compris par le parti socialiste.
Concernant les décisions de l’Etat, des régions et des départements sur les dotations aux villes, les trolls FN présents sur le forum nous font les scandalisés alors qu’en fait la pratique est courante depuis fort longtemps. Il existe bel et bien une préférence politique, que ce soit à droite ou à gauche, et elle serait d’extrême droite si une région ou un département était dirigé par ces dangereux idéologues incapables.
Non, bien sûr, MLP n’arrivera jamais à l’Elysée -fort heureusement- car une large majorité de Français n’en veulent surtout pas (récent sondage confirmant de nombreux autres depuis des lustres en ce qui concerne le FN).
Excellent travail, bravo Matthieu Lépine.
Droit de Réponse: Tous les maires FN, ou ex-FN, ont rétabli la situation financière de leur ville. Ce n’est pas ici une question d’opinion, c’est une question de chiffres.
Pas une question d’opinion : une question de chiffres
Prenons la ville d’Orange, toujours dirigée par Jacques Bompard. Quand ce militant national a pris la ville en 1995, la dette par habitant s’élevait à 1462€ par habitant ; elle n’est plus que de 79€ par habitant en 2010 : 20 fois plus faible qu’à Carpentras ou Cavaillon ; 40 fois plus faible qu’à Avignon. Et les taux des quatre taxes locales ont baissé. Et pourtant, en 2010, les investissements à Orange restent élevés : 571€ par habitant, plus que dans les autres grandes communes du Vaucluse. Quant au taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, c’est le plus bas du Vaucluse.
Catherine Mégret est devenue maire de Vitrolles en 1997. Ella a été réélue en 2001 (avant de perdre son mandat à la suite d’une annulation survenue dans une période particulièrement difficile pour sa formation de rattachement, le MNR). Mais, là encore, la comparaison des ratios financiers entre 1997 et 2001 montre l’ampleur du redressement financier accompli. L’endettement a baissé, passant de 811 millions de francs à 687 millions de francs ; et ce alors même que la taxe d’habitation a diminué, que le prix de l’eau a baissé de 10% et celui de la taxe des ordures ménagères de 25%. Dans le même temps la capacité d’équipement est remontée.
Une analyse comparable peut être faite sur Marignane dont Daniel Simonpieri fut le maire de 1995 à 2008.
Les campagnes de sidération et de désinformation n’est-ce -pas Matthieu Lépine?
Il est d’ailleurs intéressant de rappeler les résultats d’un sondage, publié en 2001 et portant sur l’opinion des habitants de Marseille, Vitrolles et Marignane sur leur municipalité : sur les faits – qualité de la gestion, fiscalité, propreté, sécurité – Vitrolles et Marignane devançaient Marseille. En revanche, Jean-Claude Gaudin jouissait de la meilleure image ! On mesure ici l’effet des campagnes de désinformation et de sidération des médias nationaux ainsi que de France3 Provence et de La Provence.
A Toulon aussi il y a eu redressement financier, selon la Cour des comptes
Reste Toulon. C’est la ville la plus importante prise par le Front national en 1995, une ville qui a cumulé les problèmes et les polémiques. Pourtant, là aussi, le bilan financier est positif. Il y a à l’appui de cette affirmation un rapport de la Chambre régionale des comptes portant sur la période 1995-2005. Certes, le rapport ne va pas sans formuler des critiques : par exemple certaines pratiques anciennes – des avantages sociaux remontant aux années cinquante – ont perduré et l’absentéisme est resté à un niveau élevé. Mais l’encours de la dette par habitant a diminué, passant de 1491€ à 1382€ de 1997 à 2000. La capacité d’autofinancement disponible s’est aussi améliorée.
Cela n’a pas empêché les campagnes de diffamation de durer jusqu’en 2010. Ainsi, lorsqu’un litige opposant Jean-Marie Le Chevallier à son successeur agissant au nom de la ville de Toulon fut tranché par le Conseil d’Etat en faveur de l’ancien maire de Toulon, Le Point titra sur le thème « Toulon, la facture du FN s’alourdit encore ! » alors que le Conseil d’Etat venait simplement de rappeler des règles de droit habituelles. Evidemment tout cela laisse des traces dans les esprits. C’est le but, d’ailleurs…
Un jugement plutôt positif des électeurs
Les électeurs locaux, eux, ont porté un jugement nuancé et souvent positif sur les mairies Front national. Notons d’abord qu’en dehors de Vitrolles, conquise à la majorité absolue en 1997, les mairies de Marignane, Toulon et Orange ne furent gagnées, en 1995, que dans le cadre d’élections triangulaires, les vainqueurs ne commençant leur mandat qu’avec un potentiel de moins de 40% des suffrages. Pourtant trois des quatre maires furent réélus en 2001. Et Jacques Bompard le fut à nouveau en 2008.
Après Orange, Bollène se redresse financièrement
Sa gestion d’Orange a d’ailleurs paru si convaincante que les électeurs de la commune voisine de Bollène ont porté à la tête de leur ville Marie-Claude Bompard, la femme de Jacques Bompard. A Bollène aussi le redressement financier est en cours : ainsi la dette par habitant est passée de 1646€ au 1er janvier 2008 à 1143€ au 1er janvier 2012.
Ces résultats financiers sont d’autant plus remarquables que, durant les mêmes périodes, l’endettement de l’Etat et des collectivités territoriales a explosé. A contrario on peut dire qu’avec une gestion comparable à celle des villes FN, la France aurait gardé le triple A et surtout ne serait pas plombée par l’endettement excessif qui est le sien.
Cette affirmation est, bien sûr, politiquement incorrecte. Mais elle repose sur des faits et des chiffres, ce qui la rend peu susceptible d’intéresser les médias de l’oligarchie. Car dans le monde médiatique les faits comptent peu, les préjugés comptent davantage.A vous lire Monsieur.
Nationales : La droite et la gauche doivent assumer leurs catastrophiques bilans du pays..
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